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Notre pageSi vous avez surveillé vos finances ces derniers temps, vous avez probablement remarqué l’impact de l’inflation sur presque tout ce qui nous entoure, en particulier en ce qui concerne la possession d’une voiture. Le coût de possession d’un véhicule – qu’il s’agisse d’une voiture neuve ou d’une voiture d’occasion – a grimpé en flèche pour atteindre des niveaux presque prohibitifs.
Un double coup dur : l'assurance automobile et les taux d'intérêt
Les primes d’assurance automobile sont un sujet brûlant, les compagnies d’assurance expliquant la hausse des coûts de réparation, le renchérissement des pièces de rechange et l’augmentation des risques après une pandémie. Vous n’êtes pas le seul concerné : les primes d’assurance n’ont cessé d’augmenter dans tous les secteurs, rendant la possession et l’entretien d’un véhicule encore plus coûteux. Parallèlement, les taux d’intérêt ont grimpé, ce qui signifie que si vous financez une nouvelle voiture, vous payez beaucoup plus qu’il y a quelques années. Ces facteurs combinés représentent une charge importante, en particulier pour les entreprises qui gèrent des flottes ou qui remboursent leurs employés pour les kilomètres parcourus dans le cadre de leur travail.
Indemnités kilométriques et coût du carburant
L’inflation a également entraîné des fluctuations des prix du carburant. L’essence a toujours été une dépense volatile, les prix de l’essence variant considérablement en fonction de facteurs indépendants de la volonté de chacun, tels que les problèmes de la chaîne d’approvisionnement mondiale et les tensions géopolitiques, pour n’en citer que quelques-uns. Pour les entreprises qui offrent des indemnités de voiture ou des remboursements de frais kilométriques, ces fluctuations du coût du carburant rendent très difficile l’établissement d’un taux équitable et stable. L’IRS ajuste son taux kilométrique chaque année, mais les entreprises doivent examiner attentivement l’impact de l’inflation sur ce taux et ce que cela signifie pour les employés qui conduisent pour le travail.
De nombreuses entreprises qui proposent un modèle de remboursement en cents par kilomètre ou un modèle de remboursement FAVR (Fixed and Variable Rate) ont vu ces systèmes atteindre leurs limites. Avec la flambée des prix de l’essence et l’augmentation du coût de possession des véhicules, les anciens barèmes kilométriques ne suffisent plus. Les entreprises se retrouvent donc dans l’obligation d’ajuster leurs politiques de remboursement afin de mieux les aligner sur les coûts réels auxquels les employés doivent faire face sur la route.
Dépréciation et entretien des véhicules
Lorsqu’on pense au coût de possession d’un véhicule, la dépréciation n’est pas souvent prise en compte, mais c’est un facteur important, surtout aujourd’hui, avec l’inflation qui augmente. Le prix des véhicules neufs a grimpé en flèche, mais celui des véhicules d’occasion n’est pas loin derrière. Si vous avez essayé de vendre ou d’échanger un véhicule récemment, vous savez que les prix des véhicules d’occasion ont également atteint des sommets. Cela signifie que les employés qui se rendent au travail en voiture doivent faire face à des coûts initiaux plus élevés, qu’ils achètent des voitures neuves ou d’occasion, et comme la valeur de leurs véhicules se déprécie plus rapidement, ils finissent par perdre plus d’argent à long terme.
Les coûts d’entretien des véhicules sont un autre domaine réellement touché par l’inflation. Les pièces étant plus chères et les coûts de main-d’œuvre plus élevés, même de petites réparations ou des travaux d’entretien peuvent faire perdre beaucoup d’argent à une allocation automobile ou à un modèle de remboursement. Pour les entreprises qui gèrent une flotte de véhicules ou qui remboursent leurs employés pour leur voiture personnelle, ces augmentations des coûts de réparation et d’entretien des véhicules peuvent rendre insoutenables les modèles de remboursement habituels ou traditionnels.
L'indice des prix à la consommation et les résultats
L’indice des prix à la consommation (IPC) mesure l’évolution moyenne des prix d’un panier de biens et de services au fil du temps. L’augmentation du taux d’inflation, reflétée par l’IPC, nous montre à quel point la vie est devenue plus chère pour les gens ordinaires, qui se trouvent être des propriétaires de véhicules. Qu’il s’agisse de l’augmentation des primes d’assurance, du coût du carburant ou des frais d’entretien, le coût moyen du maintien d’une voiture sur la route a considérablement augmenté. Et le Bureau des statistiques du travail a confirmé que cette tendance n’est – malheureusement – pas près de ralentir.
Pour les entreprises qui proposent des programmes d’allocation de voiture, le problème est simple : les méthodes de remboursement traditionnelles risquent de ne plus couvrir les dépenses réelles encourues par les employés mobiles. Dans des États très chers comme la Californie, où les coûts d’assurance automobile et les prix des carburants sont parmi les plus élevés du pays, le défi est encore plus grand.
Que peuvent faire les entreprises ?
L’inflation faisant grimper le coût de possession d’une voiture, les entreprises doivent repenser leur approche du remboursement des frais de véhicule. L’une des solutions consiste à ajuster les carnets de kilométrage et les politiques de remboursement des frais kilométriques afin de refléter le coût réel de la conduite. Une autre option consiste à envisager un programme d’allocation de véhicule non imposable qui s’adapte au climat économique actuel, en veillant à ce que les employés ne soient pas obligés de payer de leur poche simplement pour faire leur travail.
Pour améliorer le rapport coût-efficacité, les entreprises devraient également peser le pour et le contre de l’offre d’une voiture de fonction par rapport à celle d’un remboursement. Si les programmes de remboursement de frais de véhicule comme le FAVR peuvent aider à couvrir les coûts fixes et variables, les entreprises doivent rester à l’affût des tendances inflationnistes et s’assurer que leurs programmes s’adaptent aux changements économiques.
LeFAVR associe une indemnité fixe à un taux kilométrique variable, reflétant ainsi les coûts réels que les employés doivent supporter lorsqu’ils conduisent pour le travail. Lorsque les frais de carburant, d’entretien et d’amortissement fluctuent, la FAVR s’adapte à ces changements, garantissant ainsi un remboursement équitable sans surcoût. Contrairement à d’autres indemnités kilométriques, qui peuvent devenir de piètres excuses pour le remboursement en cas de pic d’inflation, la nature dynamique du FAVR exige des employeurs qu’ils suivent la volatilité économique, offrant ainsi une alternative plus précise et non imposable.
En bref
L’inflation touche tout le monde aux États-Unis et dans le monde entier, mais elle a un impact particulièrement important sur les entreprises et les employés qui dépendent de la voiture pour accomplir leur travail. Avec l’augmentation des coûts de réparation, des primes d’assurance et du prix du carburant, il est de plus en plus difficile de maintenir les programmes traditionnels d’allocation et de remboursement de la voiture. La bonne nouvelle ? En restant informées et en adaptant leurs politiques au climat actuel, les entreprises peuvent continuer à soutenir leur personnel mobile sans se ruiner.
Il s’agit de s’adapter à la nouvelle réalité. Que vous suiviez le kilométrage professionnel, que vous offriez une allocation automobile à taux variable ou que vous envisagiez de passer à un régime de remboursement de véhicule non imposable comme le FAVR, le moment est venu de repenser la façon dont vous soutenez vos employés sur la route.
Sources
[1] https://gasprices.aaa.com/
[2] https://www.federalreserve.gov/econres.htm
[3] https://www.iii.org/fact-statistic/facts-statistics-auto-insurance
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